Franck Dumas : « Aujourd’hui, Mazembe n’a pas le niveau de Zamalek et Al Alhy »

Le TP Mazembe est le seul club rd-congolais qui résiste en campagne africaine cette saison. Son parcours est moyen.

Mazembe sort d’un mal nul (0-0) face à la formation égyptienne de Pyramids FC, le dimanche 17 avril 2022 dans le cadre de la manche aller des quarts de finale de la Coupe de la CAF. C’était un match où, les Corbeaux se sont présentés “sans âme”. Un point que l’entraîneur principal du club, Franck Dumas, a reconnu en conférence de presse.

« Aujourd’hui Mazembe n’a pas le niveau de Zamalek et Al Alhy. La raison c’est le fait qu’il y a un nouveau projet avec le président, d’incorporer les jeunes, de faire jouer les jeunes. Ce soir encore, il y a des jeunes qui ont joué, donc ça c’est le projet du président. Je pense sincèrement que d’ici l’année prochaine, ça sera meilleur parce que les jeunes arrivent à jouer ce genre de compétition, ce genre de match. Pour l’expérience c’est très important », a-t-il dit.

Et de rajouter : « Sur un malentendu on pouvait gagner ce match. C’est qui est compliqué c’est de faire comprendre aux joueurs qu’il faut garder le ballon. On a un décalage par rapport à l’expérience et la jeunesse. Je sais que derrière, nous avons des joueurs expérimentés mais plus tu montes dans les lignes, plus les joueurs sont jeunes. Il faut qu’il ait une collision un peu plus intéressante dans les lignes ».

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Évoquant le match retour prévu ce dimanche 24 avril 2022, ce technicien français laisse entendre : « Parfois j’ai du mal à comprendre. On se sent fort à la maison et un peu plus fébrile à l’extérieur. C’est le football et je pense qu’on aura un autre visage à domicile ».

Comme plusieurs entraîneurs de la Vodacom Ligue 1, Franck déplore l’arrêt du championnat qui handicape son club engagé en Coupe de la CAF : « La seule chose qui me dérange c’est le fait que notre dernier match de championnat remonte au 30 janvier et ça fait deux mois et demi qu’on n’a pas joué un match de championnat. La CAF est devenue notre championnat et derrière on s’entraîne, on essaye de garder le rythme. Parfois ça nous fait mal, justement par rapport à ce soir. Par contre, ça nous permet de bien bosser physiquement et terminer ce genre de match avec beaucoup d’intensité ».

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ETIENNE KAMBALA