JADA 2020 : Patron de l’ADACO, Balufu Bakupa pense que la lutte pour les droits d’auteur en RDC doit être un combat continuel 

Dans le cadre de la Journée africaine des droits d’auteur célébrée chaque 14 septembre, la Société d’administration des droits d’auteur du Congo – ADACO – a organisé ce lundi 14 septembre 2020 une conférence-débat dans la salle de promotion de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa.

Sous le thème : « La problématique des droits d’auteurs en RDC », cette activité a été très fructueuse en échanges entre les experts culturels, médiatiques et judiciaires. Dans un bref entretien avec Eventsrdc.com, le président de l’ADACO Balufu Bakupa Kanyinda pense que le combat pour rendre effective les droits d’auteur en Rd-Congo doit être continuel.

« À cette journée africaine des droits d’auteur, nous devons, nous, pays d’Afrique nous associés au reste du continent pour sensibiliser sur cette question du droit d’auteur. C’est une motivation passionnante d’avoir une conversation intelligente autour de cette question importe sur les titulaires du droit d’auteur. Nous aussi améliorer la question du droit d’auteur dans notre pays. C’est un commencement d’une longue conversation que nous allons continuer à tout moment pour que les gens soient sensibilisés sur la question des droits d’auteur », a-t-il dit.

Ancien vice-président de la SOCODA, Balufu a aussi donné la raison qui l’a poussé de quitter cette structure : « Je ne peux pas reformer les gens qui sont déjà tordues. Je suis libre d’aller où je veux. Je ne peux pas vivre dans une société où il n’y a pas une concurrence. Je n’avais pas eu les outils pour reformer la mentalité des gens ».

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Au terme des échanges, les participants ont aussi demandé à ce que le domaine des droits d’auteur doit être libéralisé afin de permettre aux artistes, écrivains, professionnels des médias, des vivres de leurs métiers.

« Je suis fan de la concurrence, plus il y a la concurrence, plus les offres sont très flexibles à l’endroit des créateurs des esprits. Comme nous l’avons constaté hier avec la SONAS, nous souhaitons que ce secteur soit libéralisé. Bienvenue à l’ADACO et nous espérons que demain, il y aura d’autres structures encore, question de permettre aux artistes de vivre de leurs œuvres », a déclaré le co-fondateur du média en ligne Arts.cd, Jonathan Bilari.

ETIENNE KAMBALA, depuis l’ABA