Journée mondiale pour un internet plus sûr : Insister sur la bonne utilisation du Web

Le 7 février de chaque année, l’humanité toute entière célèbre la Journée mondiale pour un internet plus sûr connu sous l’appellation du  » Safer Internet Day« . Placée sous le thème  de  » Tous pour un meilleur internet », cette journée vise à sensibiliser sur les risques que courent les utilisateurs du Web en général et les enfants en particulier en naviguant sur la toile mais aussi les moyens pour s’en protéger.

À en croire les chiffres fournis par l’union Internationale des télécommunications – UIT -, au cours des trente dernières années,  le nombre d’utilisateurs d’internet au niveau mondial est passé de quelques millions à près de cinq milliards.

À travers ces chiffres, nous comprenons  que dans le monde d’aujourd’hui et de demain, l’internet devient de plus en plus un moyen indispensable. Que ce soit pour les moteurs de recherche et les réseaux sociaux, être connecté devient de plus en plus primordial dans tous les secteurs confondus. D’où, il y a une forte nécessité de sensibiliser le grand public avec un accent mis particulièrement sur les enfants quant à cet outil.

Il y a lieu d’envisager des mesures de sécurité nécessaires pour protéger l’enfant des risques sur internet en instaurant par exemple dans le programme éducatif des cours ou encore formations sur la protection de ces données à caractère personnel, sur la manière de se comporter devant un interlocuteur virtuel inconnu, bref, sur comment se tenir sur la toile. L’interpellation sur les droits, les devoirs et les responsabilités des jeunes internautes revient à la fois aux parents, aux éducateurs et l’État.

En République Démocratique du Congo, si le système éducatif intègre à peine le numérique dans son programme, les notions sur les bonnes manières que les jeunes doivent adopter en surfant sur la toile traînent encore les pas. Mais en terme d’avancées, la nouvelle loi portant code du numérique prend en compte d’une manière générale, la protection des données à caractère personnel, la cybersécurité et la cybercriminalité.

Lire aussi :

Inclusion de la culture du numérique : Et si les ministères du numérique et des PTNTIC travaillaient en partenariat avec celui de l’EPST pour une bonne inclusion

GLODY NDAYA