La candidature de la rumba congolaise au patrimoine mondial déjà sur la table de l’UNESCO

Annoncé depuis le 21 juin 2019 par le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education et la Culture en Rd-Congo – UNESCO, Jean-Pierre Iboudo, à l’occasion de la conférence de presse du festival international de la rumba et de l’élégance – FIRE -, le dossier de l’inscription de la rumba congolaise comme patrimoine mondial et immatériel de l’UNESCO au siège de cette même institution se concrétise petit à petit.

Le 26 mars 2020 à 21h30′, ce dossier a été introduit à l’UNESCO en format électronique en entendant le dépôt en dur qui se fera après instructions de son secrétariat.

« Le dossier fera l’objet d’une première étude en juin, puis en septembre au cas où il y aurait des éléments manquants. La décision finale interviendra en 2021. La commission nationale Rumba prépare la prochaine étape qui comprend 3 aspects : sauvetage, promotion et transmission », a rapporté Brain Tshibanda -Directeur adjoint de la Délégation Wallonie-Bruxelles en RDC.

Pour rappel, il s’était tenu à Kinshasa du 12 au 13 mars 2020, au Musée national de Kinshasa, un colloque international sur la rumba congolaise qui avait pour objectif, son inscription au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Lors de ce colloque, le ministre rd-congolais de la culture et des arts, Jean-Marie Lokundji s’était montré optimiste sur ce sujet.

« Le colloque que nous ouvrions en ce jour est un challenge. Son classement sur la liste favorisera sa promotion, le tourisme et sans doute les produits dérivés », avait-il déclaré.

Il sied de signaler qu’en Afrique, trois pays jouent la rumba congolaise notamment le Congo-Brazzaville, la République Démocratique du C et l’Angola. Unis. Ils étaient tous lors de ce colloque pour peaufiner et présentés un dossier commun.

Quelle suite attendre de l’UNESCO ?
Le trio demeure optimiste et pense réaliser leur rêve.

TRESOR TSHINKUNKU