La monétisation sur YouTube : Le rd-congolais Kapay Yongololo apporte un éclaircissement

Jeune rd-congolais à multiples casquettes, Kapay Yongololo est Web développeur fullstack, expert UAV, directeur du collectif des pilotes des drones Africabees, co-fondateur de l’association OpenStreetMap RDC et également, animateur des formations d’initiation à la cartographie numérique. À travers cette interview exclusive avec la rédaction d’Eventsrdc.com, ce Web développeur à apporter un large éclaircissement sur la monétisation au sein de la plateforme numérique YouTube. Entretien.

Grâce à YouTube, plusieurs vidéastes, professionnels et amateurs de l’audiovisuel ainsi que tout le monde ont acquis et continue d’acquérir une notoriété pour gagner ou pas l’argent selon le nombre de vue qu’ils amassent. Comment cela se passe-t-il ?

Il faut premièrement créer un compte Gmail lié à tous les services Google, qui vous permettra par la suite de créer une chaîne YouTube, grâce à laquelle vous pourrez poster des vidéos. Une fois fait, la chaîne apparaîtra sur l’application YouTube ou sur le site Youtube.com

Parlez-nous de la monétisation sur YouTube ?

La monétisation sur YouTube se passe via le programme Partenaire YouTube. Pour être monétisé à travers les vues, une chaîne doit faire partie du programme Partenaire YouTube et ensuite, elle doit cumuler 4000 heures de visionnage sur les vidéos publiques durant une période de 12 mois et doit atteindre 1000 abonnés.  La chaîne fera également objet d’un examen afin de vérifier si elle respecte les règles de communauté de ce programme.

La République Démocratique du Congo est-elle sur la liste des pays lié au programme Partenaire YouTube sur la monétisation ?

Non. La République Démocratique du Congo ne fait pas parti de ce programme qui permet la monétisation des chaînes.

Dans ce cas, que doit faire un artiste ou toute personne qui veut gagner de l’argent sur cette plateforme ?

La personne doit d’abord créer sa chaîne YouTube via son compte Google. Ensuite, modifier le pays au cas où celui-ci ne figure pas sur la liste des pays inclus dans le programme partenaire YouTube pour en choisir un qui y figure. C’est ainsi qu’elle pourra être rémunérée selon le nombre des vues que récoltera sa chaîne.

Il y a quelques mois, la pop star rd-congolais Werrason avait, sur le plateau de l’émission Karibu Variétés annoncé qu’il avait perdu des vues liées à sa chanson « Parking » placée sur sa chaîne YouTube et qu’après enquêtes, il les a récupérés. Est-ce que sur YouTube les vues peuvent disparaître du jour au lendemain sans motif valable ?

Oui. C’est possible. Sur certaines vidéos, le nombre de vues peut stopper et ne pas correspondre aux attentes de son propriétaire. Les vues d’une vidéo sont validées par un algorithme enfin d’assurer une expérience positive et équitable aux créateurs des contenus, aux annonceurs et aux utilisateurs. Pour vérifier que le nombre de vues est réel ou exacte, YouTube peut ralentir soit interrompre ou modifier la comptabilisation des vues, voire ignorer la lecture des contenues des faibles qualités. C’est sûrement ce qui est arrivé pour le cas de cet artiste.

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Est-ce possible de booster ou de sponsoriser une chaîne YouTube ?

Oui. C’est possible avec le programme Google Adwork et Google Adsense, et également avec d’autres programmes tels que Google Tag Manager. En bref, il est possible de sponsoriser sa chaîne YouTube.

A part la plateforme vidéothèque YouTube, quelle autre rémunère ses abonnés ayant atteint un seuil ou une barre très haute ?

À part YouTube, il y a Dailymotion, Vimeo, Flickr, Twitch, VidLii… Il y a également Facebook qui venait de lancer cette opportunité, mais encore une fois, la RDC ne figure pas sur la liste des pays à rémunérer.

En quelques mots, comment se régule les contenus écrits et audiovisuels sur YouTube et les autres réseaux sociaux ?

Le statut de contenus des plateformes en ligne est le sujet de nombreuses préoccupations et est voué à connaître d’importantes évolutions. Cela doit nécessairement être régulé par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication – CSAC -. Mais YouTube et certaines autres plateformes ont mis en place certaines règles pour leurs communautés de créateurs de vidéos tout en suivant la licence YouTube Standard ou Creative Common (CC) – Attribution. Ces partant de ces règles ou licences que les contenus quelque soient leurs natures se régulent.

Que conseillez-vous à toutes les personnes qui ne maîtrisent pas toutes ces plateformes, mais qui tiennent à tout prix à les utiliser ?

Le mieux pour ces personnes serait d’engager un expert ou une agence qui maîtrise mieux ces plateformes. C’est le cas par exemple de notre agence appelée « Phoenix Agency ». Entre autres de nos services, nous offrons aussi des formations sur l’expertise en gestion des contenus sur les plateformes numériques comme YouTube, ainsi que sur la publication des contenus sur des plateformes de streaming. Vous pourrez trouver tous nos services sur le site Phoenix Agency

GLODY NDAYA