La Semaine Française de Kinshasa 2017 a vécu

Durant quatre jours, Kinshasa a vibré au rythme de la 4ième édition de la Semaine Française. Tout le monde était présent à cette grande rencontre économique et culturelle avec le festival international de musique de Kinshasa. Avec plus de 40 entreprises, la Semaine Française de Kinshasa a répondu aux attentes du public, à travers les expositions-ventes, les conférences-débats autour du thème : « La RDC : terre du numérique et de l’Agrobusiness », et le Job-dating.

Engouement à l’Institut Français de Kinshasa, le dernier jour (27 mai 2017) pour le job-dating. Impossible de circuler, les demandeurs d’emploi étaient très visibles devant le stand de la CCIFC et de l’ITM –entreprise réputée pour le recrutement et la formation des professionnels en RDC, au Rwanda et en Afrique du Sud. « Comme je n’ai pas d’emploi. Je suis venu déposer mon CV ici à la semaine française avec espoir que je trouverai une place dans l’une des entreprises concernées. Je pense que le job-dating est une opportunité pour nous les chômeurs. En tant que juriste, je pense que je serai utile à l’entreprise qui m’embauchera », a dit un demandeur d’emploi dans l’anonymat.

Le fil des demandeurs d’emploi lors de la clôture de la Semaine Française de Kinshasa à l’IFK. Ph.Eventsrdc

Plusieurs exposants à cette foire ont témoigné leur satisfaction à notre micro. Pour la représentante de la province du Nord-Kivu –Masika Kiyemba Gisèle, le bilan est positif. Elle a rencontré les potentiels partenaires pour les projets agricoles de leur province. Elle espère que leur agriculture se transformera dans un bref délai. Elle quittera du stade vivrier au stade industriel tourné vers l’exportation. Signalons que le Nord-Kivu est la seule province de la RDC qui a exposé à cette 4ième édition de la Semaine Française de Kinshasa.

Le stand du Nord-Kivu à la Semaine Française de Kinshasa à l’IFK. Ph.Eventsrdc

 

Le stand de l’Ecole Nationale d’Administration à la SFK. Ph.Eventsrdc

Présente également, la Société Nationale de l’Electricité est contente d’avoir rencontré sa clientèle diversifiée. Pour Gaby Mangwele –agent marketing, la Snél est capable de fournir de l’électricité aux entreprises françaises qui veulent investir en RDC. « Depuis un moment, notre direction générale s’est résolue de diversifier l’énergie que nous vendons à notre clientèle. A ce jour, elle a la possibilité de souscrire au type d’énergie qui correspond à son besoin entre autre l’énergie hydro-électrique, thermique et solaire que nous expérimentons encore à Manono dans l’ex. Katanga », a-t-il affirmé.

De poursuivre : « Nous profitons de ce rendez-vous économique pour informer ou avertir notre clientèle du sévère étiage que connaîtra Kinshasa et d’autres coins de la république servis par le barrage d’Inga dans les prochains jours. Pour pallier à cette situation, nous invitons tout le monde à utiliser rationnellement cette énergie pour que nous soyons tous satisfaits ».

La Semaine Française de Kinshasa qui se veut un événement de resserrement des liens économiques étroits entre la France et la République Démocratique du Congo, à travers la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Congolaise, est aussi un lieu où les jeunes et petites entreprises se retrouvent et proposent leurs services aux moyennes et aux grandes, et concluent des affaires. Le responsable de Communication de la BCDC (Banque Commerciale Du Congo), Jean-Serge Onyumbe souhaite que la CCIFC reconduise ce thème pendant les trois prochaines éditions pour asseoir des partenariats solides et gagnants pour tous. « Changer annuellement des thèmes ne permet pas une bonne évaluation. Les conférenciers et autres participants ont beaucoup à se dire dans ce cadre approprié mis en place par la CCIFC et l’ambassade de France », a-t-il laissé entendre.

DANY KABANGA