Le groupe allemand Jin Jim en concert gratuit ce soir au Goethe-Institut

Le Centre Culturel allemand dit « Goethe-Institut de Kinshasa » sera en ébullition, ce mercredi 5 octobre 2016 dans la soirée. Raison: le groupe musical allemand « Jin Jim » faisant le jazz et le rock y donnera un spectacle scénique tout feu, toute flamme. Les mélomanes kinois y sont cordialement conviés car l’entrée est gratuite. Pour des amples détails par rapport à cette production et au fonctionnement du « Goethe-Institut », Gitte Zschoch, Directeur du Centre Culturel allemand de Kinshasa ne s’est pas empêchée de s’exprimer au micro d’Eventsrdc.com – Leader des Evénements et des Interviews- pour éclairer de l’opinion.

Pouvez-vous présentez le groupe « Jin Jim » qui joue ce soir au Goethe-Institut de Kinshasa ?  Quel est leur style musical ?

« Jin Jim », un groupe musical allemand, ils font un vrai mélange de diverses influences : Le groupe moderne jazz et rock crée des liens entre les éléments folklore avec des beats du hip-hop ; ils jouent avec des tons sud-américains et concilient des rajouts baroques avec des grooves qui rappellent les Balkans. Les musiciens tissent différentes influences musicales, les font glisser les uns sur les autres et les tiennent ensemble par la flûte traversière. Ils créent alors un son extraordinaire et autonome avec des rythmes forts et un tempo rapide.

 

Jin Jim s’est formé en 2013. Les membres sont des musiciens diplômés. Leurs instruments ne sont pas typiques pour le jazz, que montre par exemple Daniel Manrique Smith aux flûtes. Il y a aussi Johann May qui joue a de la guitare électronique, Ben Tai Trawinski a la basse et Nico Stallmann à la batterie. Une année juste après sa création, le groupe a gagné le prix du jazz « Future Sounds » des 35ièmes journées de jazz de Leverkusen.

Le groupe musical allemand « Jin Jim ». Ph.Goethe-Institut
Le groupe musical allemand « Jin Jim ». Ph.Goethe-Institut

Pourquoi avoir invité ce groupe ?

Pour montrer au public congolais une partie de la production musicale contemporaine en Allemagne. Pour célébrer la musique et pour danser ensemble. Le Goethe-Institut a invité ce jeune groupe à une tournée dans 5 pays africain. Ils viennent du Madagascar et iront ensuite à Johannesburg, pour ensuite se rendre à Luanda (Angola) et au Douala (Cameroun).

 

Un groupe qui ne joue pas du Rumba, est-ce que ça peut marcher à Kinshasa ?

Il y a pleins des styles musical dans le monde entier. A Kinshasa, beaucoup des orchestres ne font pas que de la Rumba : Il y a ceux qui sont dans le hip-hop, dans le rap, le jazz, le rock … Il y a une grande diversité et le Goethe-Institut aimerait donner un exemple de cette diversité. Le jazz de « Jin Jim » est un jazz qui n’est pas difficile, c’est du rythme et de la danse. Nous sommes surs que les Congolais vont aimer.

Le groupe musical allemand « Jin Jim ». Ph.Goethe-Institut
Le groupe musical allemand « Jin Jim ». Ph.Goethe-Institut

Qu’est-ce que le Goethe-Institut ?

Le Goethe-Institut est l’institut culturel de la République fédérale d’Allemagne actif au niveau mondial. Nous entretenons des collaborations culturelles internationales. Nous diffusons une image complète de l’Allemagne grâce aux informations sur la vie culturelle, sociale et politique de notre pays. Nos programmes culturels et éducatifs promeuvent l’échange interculturel et permettent des participations d’ordre culturel. Ils renforcent la construction des structures de la société civile et encouragent la mobilité internationale.

 

Que doit faire le public ?

Nous invitons le public à venir à la Halle de la Gombe, ce mercredi 5 octobre à 19h juste. L’entrée est libre.

 

Avez-vous d’autres activités à Kinshasa?

Le 8 octobre (samedi), nous invitons le public à nous joindre pour les « ateliers ouvertes » à Lingwala, une visite guidée des artistes. Nous avons une offre régulière des films allemands sous-titrés en français. Venez nous joindre sur Facebook https://www.facebook.com/goetheinstitut.kinshasa/ ou sur notre site www.goethe.de/kinshasa.

Pourquoi ne programmez-vous pas des artistes connus ?

Dans un premier temps, nous aimons pousser les jeunes artistes, ceux qui n’ont pas encore eu des grandes opportunités, à développer leur pratique artistique. Travailler avec des grandes stars serait intéressant à faire bénéficier les jeunes talents avec leur expérience et privilège. Nous sommes tout à fait prêts à travailler avec ceux qui ont la même vision que nous. Et dans ce sens-là, nous travaillons déjà avec des artistes très connues. Par exemple dans l’art visuel, nous sommes en partenariat avec Vitshois Mwilembwe et la structure Kin Art Studio. Nous collaborons pour la « Galerie mobile », une galerie qui amène l’art auprès des  gens (et pas les gens à l’art).

 

Quand comptez-vous quitter l’Institut Français ?

Apres une rupture de plus que 20 année nous sommes arrivés en 2015 avec l’idée de reformer et retrouver des partenariats sur le plan culturelle, pas seulement à Kinshasa mais aussi dans tout le pays. L’idée est de se consacrer sur cet échange culturel qui est à trouver et probablement renouveler un espace. En 2017, nous comptons évaluer notre présence ici  et, selon des résultats, prendre les prochains pas dans cette démarche.

DEO KOKOLO