Littérature : « Gahi ou l’affaire autochtone » d’Henri Djombo porté sur les fonts baptismaux

L’amour passionnel est peint dans un contexte antagonique entre deux communautés conscientes : les autochtones et les bantous transformés par un clivage aussi bien écologique que géographique, et/ou sociologique qu’historique et culturel. Mais la coexistence pacifique est privilégiée face aux stéréotypes et préjugés. C’est ce que raconte « Gahi ou l’affaire autochtone » de l’écrivain congolais Henri Djombo porté sur les fonts baptismaux le samedi 16 avril 2022 à la bibliothèque de la Délégation Wallonie-Bruxelles à Kinshasa.

Publié aux Éditions LC, cet ouvrage de 203 pages, est le dixième roman de l’auteur. « C’est de l’imagination pure. Un travail d’orfèvre, je n’invente rien », a expliqué Henri Djombo versant une goutte de larme suivie d’une salve d’applaudissements de l’assistance.

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Ce roman est en outre une exhortation de vivre ensemble, au-delà de son autre contexte écologique, envers les collectivités territoriales souvent minées par les affres des conflits. Le personnage éponyme de Gahi et celui de Joseph Niamo ont pile-poil fait face aux défis conflictuels en République du Congo. Ce qui le met sur un piédestal. Un ouvrage qui a provoqué des critiques littéraires dithyrambiques notamment du taulier rd-congolais de la littérature Prosper Gubarika et du jeune et fougueux David Muteba.

Originaire du Congo-Brazzaville, Henri Djombo est Ministre d’État, Ministre de l’Élevage et de la Pêche. Né en 1952, son itinéraire littéraire voue une grande admiration avec notamment 10 romans dans sa besace. Tout un symbole ! Parmi ses livres cultes nous pouvons citer : « Sur la braise », « Le mort vivant », « Lumières des temps perdus » ou encore « Le Cri de la forêt ».

CHADRACK MPERENG