Musique : Ya Cetidon, ce natif de Congo-Brazzaville qui veut conquérir le monde

Natif du Congo-Brazzaville, Ya Cetidon est un artiste pluridirectionnel qui évolue à Montréal, au Canada. Avec plusieurs chansons, à l’instar de « Adieu la Hess » et « Zeyo » qui sont bien accueillies par les amoureux de la bonne musique, ce jeune chanteur vise grand et tient à la conquête du globe. « Je vais bien voyager dans d’autres pays. J’étais au Ghana, au Togo, Bénin … Je vais aller au Gabon, Côte d’Ivoire et en Rd-Congo via Kinshasa et Lubumbashi afin de faire des grands shows », a-t-il dit. Entretien.

D’une manière brève, présentez-nous votre parcours musical ?

J’ai commencé ma carrière musicale tout petit en âge, parce que je suis issu d’une famille composée d’un père et d’une mère qui étaient dans la musique. J’étais dans un groupe au lycée et nous avions évolué ensemble jusqu’à ce que je quitte le Congo-Brazzaville pour les États-Unis d’Amérique. Et cela fait pratiquement trois ans que je me suis mis à 100% dans la musique.

 

Vous êtes un natif du Congo-Brazzaville, et vous habitez au Canada. Comment s’est passé votre intégration du point de vue musical dans ce pays ?

J’ai fait pratiquement 10 ans aux États-Unis d’Amérique et venir au Canada était plus facile pour moi, parce que j’avais déjà passé quelques temps en Amérique du Nord. Bien que les choses sont un peu différentes à Montréal, mon intégration se passe bien.

Vous êtes un ancien du groupe F2S (Frères de sang). En quelques phrases, racontez-nous l’histoire de cet orchestre ?

Ce groupe a été créé ensemble avec les amis au collège jusqu’au lycée. À cette époque, nous étions forts en freestyles. S’appuyant sur les atouts de chacun de nous, nous avions décidés de monter un groupe musical. C’est vraiment dans ce groupe que j’ai eu le goût de faire la musique. 

Le retour du public et d’autres personnes nous pousser à faire encore mieux. Nous avons gagné plusieurs concours un peu partout dans le pays.

Actuellement, certains membres du groupe ne sont pas dans la musique. D’autres sont dans la profession, mais évoluent en solo. 

Ce groupe n’est plus vraiment un groupe de musique. Mais, nous avions gardés les contacts à travers un forum WhatsApp. Nous asseyons de nous entraider régulièrement. C’est devenu plus comme une mutuelle qu’un groupe.

 

A ce jour, combien des titres composent votre répertoire ? Et quelles sont les retours ?

Je compte pratiquement plus au moins de 10 titres dans ma discographie.

Parlant des retombées, je dirais que cette année 2020 est une meilleure année pour moi musicalement. Parce que tout prend feu. Les mélomanes commencent à me découvrir encore plus. Je dirais que ça va bien.

Dans vos récents titres : « Adieu la Hess » et « Zeyo » en feat avec Keyzs Sean Sparsfa, vous faites plus référence à l’argent et à l’amour. Il vous arrive aussi d’exploiter d’autres thèmes ?

Bien sûr. Chaque thème vient avec l’inspiration que nous avons à l’instant.  Dans « Adieu la Hess », je ne parle pas seulement de l’amour et de l’argent, j’évoque aussi d’autres choses. Mais c’est vrai, je parle de l’amour et de l’argent, parce que de nos jours se sont des sujets d’actualité. Donc, c’est plus facile d’aborder ces thèmes parce que notre quotidien est dominé par ces deux thématiques.

Je suis jeune. A cette période de la vie, l’argent et l’amour sont très importants. Sans amour, je peux facilement tomber. Et sans argent, je ne pourrais pas subvenir aux besoins de ma famille. 

Mais je parle de tous. Si vous regardiez le clip de la chanson « Adieu la Hess », il y a un clin d’œil à des mouvements politiques. Je parle aussi de souffrance, de galère. Je motive aussi dans ma musique.

 

Ya Cetidon, quel est votre style musical ?

Je n’ai pas un style musical fixe. Si le beat (instrumental, NDLR) me plaît, je monte dessus. J’essaie d’être polyvalent au maximum pour pouvoir toucher plusieurs fans. Si je reste statique, je ne saurais pas satisfaire tout le monde. Je peux faire de l’afro, du rap, le trap, dance hall, afro-pop,…

Avec plusieurs morceaux qui tournent bien, nous pouvons parler album pour l’instant ? Ou soit un EP ?

Bien qu’il n’y a rien de concret, nous avons envie de sortir un album si pas à la fin de l’année 2020, c’est sera au début de l’année 2021. Je compte promouvoir au moins trois clips avant la fin de l’année. L’album est dans mon plan. 

 

Après « Zeyo », quel est l’autre titre que vous allez dévoiler ?

Le prochain titre, c’est en collaboration avec le rappeur d’origine congolaise qui évolue aux États-Unis d’Amérique, Young Paris. La chanson aura probablement le titre « Boma nga ». Le morceau est déjà prêt et le clip sera tourné incessamment. Je pense que le titre sera disponible à la fin du mois d’août 2020.

Envisagez-vous un retour au Congo-Brazzaville pour un show ?

Pour l’instant, je ne pense même pas me produire au Congo-Brazzaville. Parce que j’étais déjà au Congo plusieurs fois. Je vais bien voyager dans d’autres pays. J’étais au Ghana, au Togo, Bénin… Je vais aller au Gabon, Côte d’Ivoire, en Rd-Congo via Kinshasa et Lubumbashi afin de faire des grands shows.

 

Au Canada, vivez-vous seulement de la musique ?

Je ne vis pas à 100% de la musique. J’ai un travail à temps plein. Je mixe un peu les deux.

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Quels sont vos projets d’avenir ?

Déjà, c’est d’avoir un grand nombre de mélomanes qui suivent ma musique. Touchez le maximum de gens que je peux avoir plusieurs clips vidéos, et surtout un album de feu.

 

Un mot de la fin à tous les mélomanes, aux lecteurs d’Eventsrdc.com

Merci à tous. Merci pour l’opportunité Eventsrdc.com, beaucoup plus de succès à vous. Continuez à mettre la lumière là où il y a de l’insécurité.

Écoutez aussi le récent passage de Ya Cetidon sur Eventsrdc FM

ETIENNE KAMBALA