Pour booster les investissements en RDC, la création d’un ministère exclusivement dédié à cette cause est incontournable (Le lobbyste Patrick Onoya)

La détermination du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo de maximiser les investissements en RDC nécessite une organisation appropriée.

A en croire Patrick Onoya lobbyiste-stratégiste, responsable du cabinet Le Patron basé à Dallas / Texas et Kinshasa/ RDC connu au niveau national et international pour ses réflexions et travaux en faveur du développement de la RDC, la présence au sein du Gouvernement de la République d’une personne qui jour et nuit ne pense qu’aux investissements en RDC est plus que nécessaire.

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Sans prétention aucune, il estime que la charge des investissements au sein du Gouvernement de la RDC est considérée secondaire et repartie entre les ministres du plan, de l’économie et des finances.

Personne de ses trois ministres, à son avis, ne pense qu’à s’occuper des investissements comme activité principale. « Ce qui constitue une faille au sein du Gouvernement », a-t-il renchéri.

« Il doit exister un monsieur investissement au sein de notre Gouvernement qui se chargerait de coordonner les actions d’investissement dans les différents ministères. Il sera donc un ministère transversal qui a comme rôle de booster les investissements en RDC », a-t-il martelé.

« Il faut par ailleurs » souligne-t-il, « que l’ANAPI et la Société Nationale des investissements nouvellement créées par le Président de la République dépendent directement de ce ministère. Ce qui permettra de rendre ces dernières très efficaces ».

Le ministère en charge de l’investissement aura à réfléchir, notamment, sur les meilleures politiques de récolte de l’épargne nationale. A savoir que c’est « l’épargne qui crée l’investissement ». Mais aussi, étudier les meilleures politiques de marketing de la destination RDC en terme d’investissement.

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Ainsi, des innovations sont attendues dans le secteur des investissements, en particulier, en ce qui concerne la mobilisation de l’épargne nationale.

L’occasion faisant le larron, Patrick Onoya a confié que « traditionnellement orientés vers la fiscalité, il a été constaté que les pays d’Amérique latine qui sont devenus émergents ont mis en place d’autres politiques de mobilisation de l’épargne nationale, à travers, par exemple, le développement du système bancaire ».

« Il faut noter qu’aucun pays du monde n’est devenu émergent uniquement à travers l’investissement étranger. Les études démontrent qu’un développement soutenu de l’investissement local est primordial pour soutenir l’investissement étranger », a-t-il fait savoir Patrick Onoya.

Et Patrick Onoya de conclure : « L’existence d’une politique sérieuse de développement des investissements (locaux et étrangers) s’avère une nécessité ».

SERGE MAVUNGU (CP)