Entre révolutions et difficultés économiques et structurelles, le cinéma rd-congolais résiste. Cette résilience notamment marquée par l’émergence de nouveaux talents, renforce un engagement à pouvoir remettre le cinéma du pays au sens de la marche.
Monument du cinéma africain, Dieudonné Mweze Ngangura voit plutôt d’un oeil optimiste l’épanouissement de la nouvelle génération des cinéastes rd-congolais en dépit d’innombrables obstacles auxquels ils font face. « Honnêtement, ça me rassure de voir qu’il y a des jeunes qui font de leur mieux pour continuer à faire exister le cinéma congolais dans des difficultés incroyables », a déclaré le réalisateur de “La vie est belle” dans une interview exclusive accordée à Eventsrsc.com
Mweze Ngangura regrette par ailleurs le manque d’un Centre national de cinéma en Rd-Congo qui pourrait faciliter la production et la distribution. « Je crois qu’au niveau du cinéma congolais, nous avons un problème ici, c’est au sein du ministère de la culture, nous n’avons toujours pas un centre national du cinéma. C’est-à-dire un organisme chargé de légiférer et d’organiser toutes les activités liées à la fois à la production et à la distribution du cinéma ici au pays. Je pense que c’est très bien que tous ces jeunes mettent leurs propres moyens en jeu pour faire exister un cinéma congolais authentique », a ajouté Mweze Ngangura.
Le cinéma rd-congolais fait aujourd’hui face aux défis économique, infrastructurel et structurel. La conjugaison des efforts à tous les niveaux s’impose pour sonner le glas des difficultés et lui redonner une nouvelle cure de jouvence pour son développement.
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