Le Football Club Renaissance du Congo est en train de connaître une période très difficile depuis sa création et marque l’histoire du football rd-congolais dans le mauvais sens.
Une crise sans précédent s’est vraiment installée au sein de ce club de la division d’élite en République Démocratique du Congo. Depuis quelques semaines, c’est un jeu de ping-pong entre Pascal Mukuna, président du conseil d’administration et le comité actuel dirigé par Willy Mandala (L’un des conseillers Zéphyrin Nyanga joue l’intérim à l’absence de Mukuna).
Si Mukuna avait annoncé la suspension de Willy Mandala pour incompétence, une pétition de 24 joueurs a été signé pour pousser l’actuel comité de Renaissance vers la porte de sortie. Les affaires ne se sont pas arrêtés sur ce point. Le camp Mukuna a engagé un entraîneur (Papy Kimoto) qui s’est entraîné avec une majeure partie de joueurs (les signataires de la dite pétition). De son côté, le comité Mandala n’avait que 9 joueurs sous la houlette du technicien José Mundele. Depuis, deux camps se sont formés. Oui ! Deux, pas seulement dans le bureau, mais aussi sur le terrain.
Un fait surréaliste !
C’était le dimanche 26 décembre 2021 que les Oranges ont inscrit leur nom dans la liste des évènements inimaginables du football rd-congolais. Au moment où ils devaient affronter les académiciens de Rangers dans le cadre d’un match comptant pour la Vodacom Ligue 1, les fibos ont ramené deux groupes de joueurs au stade des Martyrs de la Pentecôte à Kinshasa. L’un en Orange tout vêtu et l’autre en vert. Les deux se sont d’ailleurs échauffer (Marrant !). Devant un dilemme, les officiels de l’explication ont demandé à l’entraîneur connu par la LINAFOOT, José Mundele d’établir son onze de départ. Malheureusement, les joueurs qui étaient sur la liste n’étaient pas qualifiés. Dommage, les joueurs détenteurs de licences sont ceux qui avaient signé la pétition.
Confus, les officiels du match ont pris 15 minutes d’observation. Au bout du compte à rebours, aucun des joueurs signataires de la pétition s’est décidé de rejoindre l’aire de jeu. L’arbitre, les assistants, le commissaire au match… ont quitté le stade. Un forfait contre le FC Renaissance est en gestation.
« J’ai fait ce qui été bien pour tous les camps. Le problème, ce n’est pas pas la pétition. Ce qui est le plus important, est d’être ensemble pour trouver un compromis. Je crois que la pétition est un problème administratif que moi je ne maîtrise pas. Je suis un technicien, en face de moi, j’avais mes joueurs. Je ne pouvais qu’être honnête et choisir les bons pour le match et les dirigeants étaient d’accord », a expliqué l’entraîneur de Renaissance après cette explication.
C’est le même discours tenu par le président de FC MK et membre de l’Association des dirigeants de football du Congo – ADFCO – , Max Mokey, qui pense que les mésententes doivent être loin du terrain question de préserver l’intérêt des joueurs. « Il faut mettre les joueurs en avant plan. Mais là, c’est sacrifié les joueurs. Je suis vraiment déçu des dirigeants de ce club », lâche-t-il lors d’un entretien avec nos confrères de Top Congo FM.
Depuis le début de la VL1, Renaissance fait du surplace en se pointant 15ème position au classement avec 8 points en 11 rencontres disputées. Les Oranges de Kinshasa sont en perte de vitesse. Comme l’a souligné la direction des activités physiques et sportives rd-congolais, l’organisation de l’Assemblée générale est une urgence afin de régler les problèmes qui gangrènent Renaissance et éviter une scission.
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ETIENNE KAMBALA