Sur les traces de Mpongo Love, Abeti et Mbilia Bel, Iyenga lance « Lonkaya »

Native de Dikila dans la province de Mongala, issue du démembrement de la province de l’Equateur en Rd-Congo, Iyenga envisage faire parler de la rumba à travers le monde dans les prochains jours. En plus de sa voix douce et séduisante à même d’emballer toute personne prêtant oreilles à ses œuvres, Iyenga, en pleine préparation de son nouvel album, « Lonkaya », bénéficie d’un excellent  encadrement de Sébastien Zola Tempo et des encouragements  des stars rd-congolaises telles que Mbilia Bel, Lokua Kanza,  Nyoka Longo et El Dorado.  A la faveur d’une interview accordée à Eventsrdc.com, elle dévoile les contours de cet album en expliquant « Lonkaya » tiré du mongo -dialecte parlé dans son milieu natal. Il se traduit en français par « Donnez-moi ». « L’album comportera 14 titres et sera commercialisé à partir de 2018 sur différentes plateformes digitales de téléchargement », a fait savoir la diva Iyenga. Entretien. 

Qui est Zola Tempo pour vous ? 

C’est mon producteur, mon manager, mon arrangeur… Il a cru en mes capacités et ensemble nous avons mis en place un projet. Il fait d’énormes sacrifices afin de réaliser ce projet.

 

Comment êtes-vous rencontrés ?

On s’est rencontré lors d’un festival de musique chrétienne en juillet 2009. Il était dans le comité directeur du festival et moi j’accompagnais  un groupe. Immédiatement après notre prestation, il m’a embrassé et m’a dit à l’oreille: « c’était un vrai plaisir pour moi de t’entendre chanter ».

 

Y-a-t-il des célébrités de la musique congolaise qui vous ont accompagné ?

Il y a Jean Goubald qui a chanté avec moi un texte en tshiluba. Nous attendons la disponibilité d’une grande star de notre musique qui a accepté de chanter avec moi… C’est compliqué de les avoir surtout pour une débutante que je suis.

 

Quel est le message clé de votre album ? 

Vivre et laisser vivre.

 

Quelles sont vos perspectives ?

Travailler davantage pour être en mesure d’apporter ma modeste contribution à la musique de ce pays en particulier et à la musique africaine en général.

 

Sur une vidéo diffusée à la RTNC, des artistes congolais de renom vous souhaitent un bon chemin. Qu’avez-vous de particulier ?

Je leur dis grand merci et espère être à la hauteur.

 

En quelques phrases, parlez-nous de votre parcours musical ? 

Depuis mon enfance, j’ai toujours eu une sensation de bien-être à chaque fois que je  chante. Très jeune, j’ai été remarqué par un dirigeant de chorale de l’église Bima à N’djili. Il m’a intégré dans sa chorale. Nous avons ensuite créé un groupe, Celesta Musica, avec d’autres sœurs et frères. Une longue aventure musicale s’en est suivie. J’ai accompagné beaucoup d’artistes au studio et j’ai eu à faire des interprétations sur scène etc…

 

Qu’est-ce qui vous a incité à faire de la musique une profession ?

Franchement, je ne peux pas bien me sentir sans la musique. Certes, je vivrai quand même mais sans intérêt. Chanter, c’est ce que j’aime le plus.

CINARDO KIVUILA