TIC : Djo Moupondo propose que la taxe RAM finance les cantines scolaires à travers la Rd-Congo

La taxe initiée RAM par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo – ARPTC – continue de susciter des interrogations sur son bien-fondé.

Plus d’un rd-congolais au quotidien se pose des questions sur l’utilisation de l’argent que cette institution rattachée à la présidence rd-congolaise récolte depuis plus d’un semestre à travers des prélèvement en crédits d’appel auprès de tous les détenteurs de téléphones mobiles sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.

Les explications avancées par les initiateurs de cette taxe sur la canalisation de cet argent ne convainc toujours pas. Nombreux sont contre le projet de placer les points Wi-Fi gratuit dans les aéroports, universités et instituts supérieurs. Ils estiment que le financement de ce projet figure parmi les devoirs du gouvernement rd-congolais et ce n’est pas une obligation constitutionnelle.

Pour Djo Moupondo Falanga -acteur rd-congolais du Tech via la plateforme MaishaPay et Muska, les autorités rd-congolaises concernées par la taxe RAM doivent s’inspirer du projet de repas scolaire initié par le Programme alimentaire mondial – PAM – pour justifier les millions de dollars qu’ils mobilisent mensuellement.

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Il propose à ce que ces sommes collosales portant la mention RAM servent à financer et pérenniser ce programme qui permet d’instaurer des cantines scolaires pour offrir des repas aux écoliers. Ainsi avec plus de 3OO millions de dollars générés par an près de 22 millions d’écoliers pourront bénéficier d’un repas par jour sur toute l’étendue de la Rd-Congo.

Un moyen, selon lui, de justifier et faire accepter cette taxe auprès des contribuables rd-congolais. L’adoption de cette proposition de Djo Moupondo appuiera également la gratuité de l’enseignement primaire et réduira progressivement la famine et la malnutrition infantile dans plusieurs familles rd-congolaises. Car, selon les statistiques de l’organisation mondiale de la santé – OMS -, du programme des nations-unies pour le développement – PNUD – et autres, le non-accès à une alimentation équilibrée empêche à un enfant de moins de 5 ans à bien développer ses aptitudes physiques, psychiques et intellectuelles.

GRATIEN KINDUKU