Tourisme : L’ICCN vise haut pour les jardins zoologiques et botaniques de la RDC

L’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature consacre un programme d’aménagement et de réhabilitation des jardins zoologiques et botaniques ainsi que des espèces de faune et de flore menacées en République Démocratique du Congo sur un délai minimum de 3 à 5 ans.

Des outils et des actions qui cadrent…

Un programme qui s’appuie sur quelques instruments internationaux et nationaux en l’occurrence les articles 12, 13 et 9, alinéas a,b,c,d,e, de la Convention sur la Diversité Biologique ; l’Agenda 2063 de l’Union Africaine ; l’article 7 de la CITES, organe obligeant les États à contrôler l’exportation et l’importation d’espèces sauvages ; en sus du Plan National Stratégique du Développement de la République Démocratique du Congo.

Interrogé sur la question par notre rédaction, un directeur de l’institution nous a fait savoir que cette démarche technique est un appui pour servir au tourisme. La signature d’un mémorandum est de mise pour assoir les attitudes professionnelles de ce processus qui renferma de nombreuses activités parmi lesquelles l’on peut citer la période d’habituation des espèces.

La vision de base de ce programme est le renforcement de la conservation ex situ du réseau des aires protégées de la RDC par la valorisation des jardins zoologiques et botaniques. Une initiative qui va dans le sens de rénover les infrastructures ; d’amplifier le cadre collaboratif entre l’ICCN et les partenaires ; renforcer les capacités du personnel en matière de suivi écologique, soins vétérinaires, techniques de reproduction ; booster le tourisme et les mécanismes de financement durables.

Un contexte historiquement expressif

Cette initiative s’aligne avec le contexte mémoriel et festif qui caractérise l’institution en cette année, il s’agit de la célébration du centenaire de l’ICCN concomitante avec celui du Parc des Virunga.
        
Le parc National des Virunga est le premier parc naturel d’Afrique, créé en 1925 par décret du Roi Albert 1er de Belgique. Ce parc est indiscutablement l’un des plus spectaculaires du continent africain.

Hormis la nature sauvage de forêts, les jardins zoologiques et autres jardins botaniques du pays sont des centres de conservation qui offrent au public et aux scientifiques une collection d’espèces végétales diverses ainsi que des bibliothèques riches en documentation. Ce qui par conséquent accompagne la touche scientifique de cette commémoration mêlée à ce programme. 

Rappelons que la République Démocratique du Congo regorge d’importantes ressources naturelles en particulier une biodiversité exceptionnelle. Elle a une couverture forestière de plus de 155 millions d’hectares qui représentent 10 % des forêts mondiales et plus de 47% de celles de l’Afrique.

RÉDACTION