Werrason pousse un coup de gueule après l’interdiction de sa chanson « Protéger base »

Werrason est monté au créneau après l’interdiction par la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles de son maxi-single « Protéger base ». Le patron de Wenge Musica Maison Mère estime qu’on est entrain de tuer la culture rd-congolaise.

Après que sa chanson « Protéger base » sortie le jeudi 17 mars 2022 a été interdite de diffusion par la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles, Werrason n’a pas tardé à réagir. Il a poussé un gros coup de gueule.

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Le roi de la forêt aura-t-il payé le prix d’obstination ? D’après certaines sources, Didi Lokelo, directeur de la CNCCS, avait prévenu à priori Werrason et tout son groupe d’élaguer les paroles obscènes contenus dans le titre. Chose qui n’aura malheureusement pas été respectée. Cette commission aura même été surprise que la chanson soit diffusée en intégralité dans les chaînes de télévision et les radios nationales.

Dans sa lettre du lundi 21 mars 2022, la CNCCS a finalement décidé de censurer la chanson « Protéger base » de Werrason pour paroles obscènes et contraires aux bonnes mœurs.

Werrason se rebiffe

Werrason a poussé un gros coup de gueule après l’interdiction de sa chanson « Protéger base » par la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles. Le chanteur de 56 ans estime qu’on est entrain de tuer notre culture.

« Nous sommes en train de tuer notre culture pour rien. La parole est une œuvre de l’esprit. C’est qui est mauvais c’est de sortir les paroles qui portent atteinte à la pudeur. Moi, je suis l’ambassadeur de la paix et éducateur. De ce fait, je ne peux jamais transmettre les paroles qui portent atteintes à l’éducation ou à la morale de la population, ça jamais », s’est-il défendu.

Pour Werrason, les paroles de sa chanson « Protéger base » ont été mal interprétées. « Les gens qui interprètent mal, mes paroles n’arrivent pas jusqu’à la fin de celles-ci. C’est le langage courant de nos mamans. Le lingala est tellement pauvre qu’il n’y a pas moyen de changer certaines paroles, nous sommes obligés de l’interpréter comme le commun de mortel », a expliqué le roi de la forêt.

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CHADRACK MPERENG