Yekima : Un texte prolixe pour rendre hommage aux artistes rd-congolais

Slameur à la verve touchante et poétique, Yekima De Bel Art est une lumière rare. À l’image de ses chansons, il incarne des valeurs fédératrices et participe à la promotion de la culture de tout un pays. Dans un texte agile et prolixe publié sur ses pages sociales, Yekima a rendu hommage aux artistes musiciens rd-congolais.

L’élégance dans ses textes, son style éveilleur et enchanteur et la dimension dans la profondeur de ses messages sont intimement liés. Yekima De Bel Art, c’est ce magicien des mots qui marie le slam à la rumba, cet artiste assidu qui s’est imposé au fil des années au sein de la musique rd-congolaise.

Doté d’une rigueur professionnelle remarquable, le slameur de « Bomoko » a fière allure d’inspirer une génération valeureuse éprise d’un nouveau monde, celui du courage, de la détermination mais surtout du savoir-faire. À côté de son féerique talent, Yekima est artiste baroudeur, surtout rassembleur qui bat en brèche pour le développement de la culture rd-congolaise. Les clashs? Ce n’est pas le genre de la maison.

À sa manière, Yekima démontre son amour à l’égard de ses collègues. D’ailleurs, il ne se prive pas de féliciter les artistes qui font honneur à la Rd-Congo. Dans une publication sur ses réseaux sociaux, le slameur a rendu hommage aux artistes rd-congolais dans un texte prolixe.

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Nous vous laissons en découvrir l’intégralité.

Il FALLY dire à la jeunesse en quête effrénée des modèles que la vie requiert courage et détermination sans quoi elle IPUPA !
C’est pas facile la vie, et le savoir très tôt balise la suite. Crois-moi ou pas !
Si non pas de bol ni de bal,
Quel qu’en soit le lieu, quels que soient les JEAN, même où la guerre et son râpeux arrière-goût de balles
Volèrent son enfance à GOUBALD ;
Ou même dans la part tendre du temps où la GoLA FERRÉ battre les cœurs des hommes avec sa voix cristalline, suave et angélique ;
Même où ils aiment siroter le JB sur fond de M’PIANO virtuosement joué, puis scander que c’est THÉRAPEUTIQUE ;
À la fin de la journée, la réalité nous attend en sparring-partner…
Parce qu’il faut se battre pour exister, pour résister dur comme fer !

La vie n’est pas en solde, d’ailleurs son coût est en hausse :
Une hausse A,
INNOSS’B,
Ou une hausse C,
Peu importe la catégorie où tu vas te retrouver,
Pas de pitié ! Mutu akoyokelo MAWETE!!!!
Alors, ne t’endors pas sur tes lauriers, jeune fille veille!
Toi aussi jeune GARVEY!
Pour ne pas dire qu’il au REDDY nous prévenir cet AMISI’L nous aimait ;
Ce n’en est pas faute, car ici tel est fait ;
Qui vivra WERRA!
Les élus verront KANAM pourvu qu’ils ne lâchent pas!

N’oublie pas,
Il arrive que nos proches nous apportent de l’eau quand ça chauffe, parfois !
Mais généralement personne n’est là,
Bah il faut ramper seul jusqu’à LOKUA !
Vie eza etumba, yekola kobeta li – KOFFI !
Dans ton cœur, ANTOINE l’hymne de l’amour oui mais aussi celui du défi !
De la bravoure soyons HERITIERS, que les mecs gagnent et que les GOGAN !
La bataille de la vie se mène avec hargne.
Moi, personne ne m’a vraiment donné de la chance…
Où j’en suis aujourd’hui, c’est chaque jour un pas et beaucoup de patience !
Et on continue la lutte sans jamais baisser la garde,
Celui qui récompense les efforts Est là-haut et nous regarde !

Toza bana BANZA -mbe, et CÉLINE de nos forces…
Fais pas gaffe, chez-nous U c’est I, l’essentiel t’as compris la petite entorse.
Vivre ce n’est pas que les Happy Birthday to YOUSSOUPHA ou sous Do majeur,
Mais aussi les requiems sous Sol mineur !
Comme le chanteur joue avec sa voix,
Ou le sol DADJU avec son arme,
La vie en vrai veut qu’on y voie
Un terrain de jeu mais aussi de drame.
Que le Maître MEGGY -de sur le bon droit chemin (GIMS),
Car parfois coincé dedans mais entre dédales et dedains !

J’ai présenté Kinshasa, j’ai chanté Les Années Zaïre,
Le second était un mouvement comme MPR pour rebondir.
Pour toute une discipline, par les deux bouts je continue à brûler la chandelle,
Et au bout de ma KALASH, la cible c’est le marchand d’ailes :
Voler et voler haut dans les étoiles mais un peu loin du soleil,
Pousser le radeau et mettre les voiles, quitte à oublier le sommeil !
La vie ce n’est pas non plus une panoplie de sons doux et de mélodies à la RUMBA,
Parfois c’est des sons pincés, un peu WASE QUOI (WAZEKWA) !

Si tu ne comprends pas ce texte, je t’en prie, ne force pas au risque de te broyer la colonne cérébrale !
Et toi qui l’as compris, laisse un like un commentaire un partage, car c’est pas con, un peu long mais célébrable !
C’étaient quelques modestes mots motivateurs de votre POÉSIDENT YEKIMA.

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CHADRACK MPERENG