A Abidjan, JB Mpiana et Werrason sont absents du Top5 des musiciens rd-congolais

La musique rd-congolaise est loin de s’effacer du marché mondial. Elle est simplement malade. Car, elle manque des infrastructures et un arsenal juridique. Plusieurs indications et signaux les prouvent. Selon Patrick Pakons –patron de Kinambiance.com en séjour en Côte d’Ivoire, la musique du pays de Wendo Kolonsoy est bien consommée par les ivoiriens et par d’autres peuples de coin de l’Afrique.

Il nous a dressé le top 5 des musiciens rd-congolais qui bougent la Côte d’Ivoire, à savoir : Fally Ipupa (1), Koffi Olomide (2), Ferré Gola (3), Papa Wemba (4) et Fabregas-Watanabe-Barbara Kanam-Laurette la perle (5).

Les mêmes points de vue ont été partagé par un artiste musicien rd-congolais résident à Abidjan. Après une analyse systématique, nous comprenons que Fally et Ferré ont écarté Werrason et JB Mpiana de la course, et Koffi se maintient. Ils ont formé un trio gagnant. Quant à Papa Wemba, nous pensons que cette icône ne disparaîtra plus de la mémoire des ivoiriens du fait qu’elle était décédée sur la scène du FEMUA et qu’une place publique porte son nom, un an après sa disparition. Malgré tous ses efforts, Werra n’arrive pas à convaincre à la deuxième capitale africaine de la musique. L’artiste et son staff doivent revoir leurs stratégies marketing et communicationnelles pour se trouver une bonne place à Abidjan et ailleurs. Nous espérons qu’avec « 7 jours de la semaine » où nous retrouvons un featuring avec Awilo Longomba, le chouchou des africains de la CEDEAO, Werrason laissera JB Mpiana sur le parvis.

« Partout où je passe, j’écoute notre musique. Je conclu simplement qu’il faut des lois pour protéger les artistes, les investisseurs et le gouvernement de ce secteur pour que toutes les parties soient gagnantes. Des lois qui cadrent avec l’évolution technologique, sociétale et juridique », a-t-il avancé.

Le ndombolo et la rumba demeurent encore les deux styles qui font parler de la République Démocratique du Congo dans le monde. Le rap, le folklore et d’autres styles trainent les pas à l’interne comme à l’externe. La RDC est appelée à fournir beaucoup d’efforts pour confirmer sa suprématie. « La création des labels par les artistes musiciens et les télés-radios musicales ne sont pas une garantie pour booster notre musique. Une fois que les législateurs s’engagent et le gouvernement national pour améliorer le PIB des congolais, tout changera. Tout se joue avec notre comportement et notre environnement. La création d’un pouvoir et d’un marché interne est très importante », a dit Djalaludjina –orbservateur musical basé à Paris.

DANY KABANGA