Covid-19 : Plusieurs arnaqueurs s’activent sur Whatsapp et autres réseaux sociaux populaires

Conscient que plusieurs personnes à travers le monde sont de plus en plus connectées depuis le début de la crise sanitaire mondiale en janvier 2020, les pirates ne sont pas restés à l’écart.

Quotidiennement, ils s’activent sur les réseaux sociaux les plus utilisés à travers le monde pour commettre leurs forfaits. Sur Facebook, Twitter et Instagram, ils se font souvent passer par des héritiers ou des responsables des starts-ups voulant élargir leurs zones d’investissement ou à la recherche des capitaux pour s’associer et dédouaner les biens qu’ils possèdent dans x coin du monde. Une fois que l’interlocuteur se laisse séduit et s’engage à opérer la transaction du montant convenu, l’arnaqueur disparaît et la conversation prend fin pour efface toutes les traces possibles.

Sur Whatsapp, les arnaqueurs emploient d’autres méthodes pour distraire et bien manipuler leurs cibles. Selon nos confrères du site d’information Android MT, cette arnaque peut prendre deux formes.

Dans le premier cas, l’utilisateur reçoit le message d’un contact qui prétend le connaître et lui dit qu’il éprouve des difficultés de se connecter à son propre compte sous prétexte d’un bug de l’application ou de son Smartphone. Ce dernier demande ensuite à sa victime d’envoyer un code d’authenticité sur son Smartphone.

Une fois que le code arrive dans le Smartphone de la victime, l’arnaqueur peut alors se connecter au compte de sa proie à partir de son propre appareil et se fait passer pour lui en accédant à ses différentes conversations. Ainsi, l’arnaqueur peut se faire passer pour sa victime et répéter la même opération avec les contacts de celle-ci.

Dans le deuxième cas, l’arnaqueur se fait passer pour Whatsapp en demandant l’identifiant ou le mot de passe de l’utilisateur.

Rappelons que pour des raisons de sécurité, les services de Whatsapp,  Facebook et autres envoient très rarement des messages officiels à leurs utilisateurs. Les utilisateurs de ces plateformes sociales sont toujours appelés à la prudence pendant et après cette période de crise sanitaire.

MYRIAM NZEKE