Laurette la Perle : « Love story c’est l’histoire d’amour entre mon public et moi »

La nouvelle diva rd-congolaise, Laurette la Perle a, au cours d’une interview Eventsrdc.com -Leader des interviews et des événements- fait savoir que son opus « Love story » sorti  le 19 décembre 2015, évoque l’histoire d’amour qui existe entre elle et son public malgré les embûches. Selon la Perle de la musique rd-congolaise, toutes ses qualités et connaissances artistiques ont été mises en jeu pour satisfaire ses mélomanes. La diva annonce une tournée européenne dès le mois de mai prochain dans le cadre de la promotion de « Love Story ».Laurette la Perle, vous venez de sortir un album « Love story ». Pourriez-vous nous pourquoi « Love story » ?
« Love story », c’est l’histoire d’amour entre mon public et moi, entre mes fans et moi. Parce qu’il y a un public qui a toujours été là pour moi dès le début. Je n’ai pas connu une carrière facile, j’ai connu une carrière difficile. J’ai eu parfois des ruptures mais ce public-là m’a suivi jusqu’à présent. Ce public a montré sa fidélité envers moi. Et moi, j’appelle cela l’amour. C’est une histoire d’amour faite des preuves d’amour. C’est pourquoi j’appelle mon album « Love story ». En plus, c’est une histoire d’amour du travail entre le label qui me produit « Brown Touch Music » et moi. Cette rencontre entre nous, était un truc de très sincère. Dans l’ensemble, « Love story » est un album qui parle de l’amour.

Au total, « Love story » compte combien des chansons ?
On a 12 titres et 3 chansons bonus que j’ai reprises des quelques artistes congolais S.O.S. de Koffi Olomidé, Attente de Fally Ipupa et Diki Diki de Ferre Gola.

Pourquoi avoir seulement choisi les 3 chansons ?
En fait, ces chansons font partie des chansons congolaises qui m’ont les plus marquées tout au long de ma carrière. Ce sont des chansons que j’écoute beaucoup lorsque j’écoute la rumba congolaise. Ça ne veut pas forcément dire qu’elles sont meilleures que d’autres. J’aime les chansons de tous les artistes mais je devais opérer un choix. Si  je devais mettre les chansons de tous les artistes, mon album allait avoir combien de chansons ? Je pourrais toutefois d’interpréter d’autres chansons prochainement parce que ma carrière n’est pas encore à son terme. Abeti Masikini, d’ailleurs, qui est parmi mes modèles phares mais je n’ai pas mis ses chansons.

Dites-nous pourquoi vous exploitez le plus la thématique amour dans de vos chansons ?
Parce que j’aime l’amour. Parce que l’amour représente dans la vie. Quand on aime, la vie est belle. Tu peux ou ne pas avoir de l’argent mais tu es aimé ou tu aimes, tu nages dans le bonheur. L’amour, c’est quelque d’essentiel dans la vie d’un homme. Moi, j’aime l’amour. Et je dirai que l’amour c’est un sujet très vaste. On peut chanter l’amour sans pour autant dire qu’on aime comme tout le monde le fait. Moi j’ai plus choisi le côté improbable où la femme souffre. J’ai plus viré dans ce sens-là. C’est juste pour dire que l’amour a plusieurs couleurs à exploiter. Il y a peut-être des sujets qu’on n’a pas chantés. Quand j’écoute les anciennes chansons de nos artistes Koffi Olomidé, Franco Luambo, Grand Kallé et d’autres, je me rends compte qu’ils ont aussi chanté l’amour mais dans ses aspects qu’on exploite moins aujourd’hui.

Quelle est ou quelles sont vos sources d’inspiration ?
C’est la société qui est ma source d’inspiration parce qu’elle m’inspire beaucoup. Tout s’y passe. Et lorsqu’on parle de la société, l’amour est l’élément qui revient chaque fois. Dans la vie, on se bat plus pour l’argent et l’amour. Ce sont les deux choses primordiales dans la vie de l’homme. On travaille pour entretenir une famille et on aime pour fonder une famille.  C’est finalité de l’homme. On peut beau s’amuser, fin de comptes, on se retrouve dans un foyer avec la personne qu’on aime et des enfants. C’est vraiment essentiel dans la vie.
Laurette La Perle, ce dernier temps vous êtes plus visible à l’étranger qu’au pays. On entend plus parler de vous par exemple à Abidjan qu’à Kinshasa.

Pourquoi cette stratégie ?
Au fait, ce n’est pas mon choix. Ce n’est pas ce que je veux parce que je me sens mieux chez moi. C’est peut-être parce qu’ailleurs il y a beaucoup de promoteurs. Et peut-être comme on dit « nul n’est prophète chez soi ».  Peut-être qu’ici, on ne me voit pas comme on me voit ailleurs. Mais c’est un gros souci pour moi. On n’a pas de promoteurs. Pour être présent actuellement dans des concerts à Kinshasa, il faut que toi-même tu puisses organiser les choses. Il n’y a pas de promoteurs qui vont t’appuyer. La RDC est un grand pays. La culture fait partie de nos richesses mais On n’a pas de promoteurs. A Abidjan par exemple, il y a beaucoup de promoteurs et on est beaucoup sollicité à l’étranger que dans notre pays. Dernièrement, j’ai joué, le 19 mars, au Saint James Hall, il fallait que Koffi Olomidé demande à faire jouer pour que joue. Si des gens comme Koffi Olomidé étaient même 50. Je crois qu’on pourra peut-être jouer tous les week-ends.

Quels rapports entretiendrez-vous avec vos collègues chanteuses rd-congolaises ?
Ce sont mes sœurs. Nos rapports peuvent qu’être meilleurs. Je n’ai jamais rencontré Claudia Bakisa, mais j’ai toujours suivi ses clips, je l’apprécie. Elle fait bien son travail. J’ai partagé la scène avec Cindy LeCoeur l’année passée lors d’un concert organisé par Koffi Olomidé à l’occasion de la journée internationale de la femme. Des photos sont mêmes dans des réseaux sociaux. MJ 30, par contre, on se rencontre à nos débuts dans un plateau lors d’une émission télé. On a même chanté ensemble dans cette émission.  Je revois encore ce souvenir comme si c’était hier. Barbara Kanam, on se rencontrait il y a longtemps. On a même parlé featuring. Espérons que ça pourra se réaliser prochainement.

Quel est l’agenda ou le programme de Laurette La Perle ?
Je suis en train de préparer une tournée européenne qui commence le 21 mai. Je viens de boucler ma tournée africaine. On va faire France, Belgique, Angleterre, Allemagne, Suisse, etc. On va vraiment mettre du show.

En Europe, les musiciens rd-congolais ne prestent quasiment plus avec les « combattants ». Comment vous comptez vous y prendre ?
Je ne sais pas. Dites-moi le nom du dernier artiste qui a été empêché de se produire. Je crois que c’est fini. Maintenant nous avons repris à jouer là-bas. Et pis, ça dépend aussi de l’endroit où on joue. Moi, je ne pars pas jouer seulement pour les seuls congolais. Mais je jouerai pour l’Afrique. Si les congolais, mes frères, ne veulent pas que Laurette La Perle joue, pourquoi priveront-ils les ivoiriens ou les camerounais de mon spectacle ? Dans mon programme, il est prévu que je donne un concert pour Africa N°1. Donc, je ne joue pas que pour les seuls congolais mais je jouerai pour l’Afrique aussi.

Un mot de la fin ?
A mes fans, je dirai « Love Story » est là. Je vous invite à écouter cet album. C’est un album que j’ai fait avec mon cœur, avec mon âme. Je leurs demande à écouter « Love Story » pour comprendre l’étendue de ma connaissance artistique, pour comprendre qui est Laurette La Perle ?

Qu’est-ce qu’elle a envie de donner ?

Tout ce qui est ma connaissance artistique ou musicale, se trouve dans « Love Story ». Je demande à tous mes fans attentivement. Beaucoup de gens m’appellent déjà pour me féliciter par rapport au travail abattu. Vraiment, je vous recommande fermement « Love Story ».
DEO KOKOLO