RDC : Audit à la direction de la presse et de la communication présidentielle

En République Démocratique du Congo, la direction de la presse et de la communication présidentielle vit pour l’instant, une période de transition. Sur ordre du directeur de cabinet de Félix Antoine Tshisekedi, Guylain Nyembo, les auditeurs des finances examinent la gestion d’Abraham Luakabuanga et Jean-Pierre Wafuana, respectivement anciens directeurs de la presse et de la communication entre mars 2019 et mars 2021.

Jusque-là, rien n’est reproché à ces deux anciens directeurs et leurs adjoints. La direction du cabinet de la présidence rd-congolaise veut juste voir clair sur les fonds qui ont été alloués à ces derniers durant deux ans. Quel sort serait-t-il réservé à ces cadres de la direction de la presse et communication présidentielle ?

Il convient de signaler que l’ordonnance nommant Abraham Luakabuanga, Lydie Omanga, Giscard Kusema et Paul Diakiese a été abrogée depuis le vendredi 5 mars 2021 par celle nommant Érick Nyindu Kibambe comme directeur de la presse et de la communication.

Selon nos sources dans cette première institution de la Rd-Congo, ces enquêtes empêchent le nouveau directeur de travailler dans le bureau de son prédécesseur Abraham. Car, il est fermé momentanément, le temps que tout soit clarifié. Un bureau provisoire a été mis à sa disposition. « Il est déjà à l’œuvre, même n’a pas encore pris possession de son bureau« , a souligné notre source.

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Rappelons que Jean-Pierre Wafuana avait remplacé Lydie Omanga (actuellement à l’Arptc).

La fusion de ces deux directions inquiètent également tous les professionnels de médias et de communication qui y travaillaient. Ils se posent mille et une questions sur leur avenir. Car, ils faisaient presque le même travail et ont les mêmes profils. Malgré la rémunération et tous les avantages dont ils bénéficient, ces derniers débutent une deuxième semaine de doutes.

Cette réogarganisation ne concerne pas le porte-parole Kasongo Mwema Yamba Yamba et son adjointe Tina Salama. Elle répond, cependant, aux différentes préoccupations des professionnels de sciences de l’information et de la communication, et des personnes averties qui voyaient l’image de Félix Tshisekedi et de son institution être ternie par ses collaborateurs.

DANNY KABANGA