RDC – Musique : Laurette La Perle veut conquérir la sphère de la mode

Après avoir réussi à imposer son style musical, « Rumba urbaine » aux mélomanes, la chanteuse rd-congolaise Laurette La Perle veut conquérir une autre sphère qu’elle compte combiner avec son actuel métier. Elle veut embrasser « La Mode ».

Au cours d’un entretien avec la Rédaction d’Eventsrdc.com, l’artiste a dévoilé le projet de faire désormais du showbiz ou show-business. Elle est aussi revenue sur la polémique autour du clip de la chanson « Love net ». Laurette a également évoqué son prochain premier album solo ainsi que son parcours professionnel. Interview.

 

Vous faites l’actualité avec le single « Sur Mesure ». Quel est le message dans ce morceau ?

C’est une histoire d’amour. Après une déception inattendue, une femme s’est révoltée. Elle a adopte l’esprit d’aimer si l’on manifeste de l’amour pour elle et d’être méchante si l’on ne lui rend pas l’amour qu’elle donne. Bref, elle a désormais l’esprit du donnant-donnant afin de ne pas être à nouveau victime d’une autre déception.

Cinq ans après la sortie de l’album « Love Story » quelles sont les retombées ?

C’était une bonne affaire ! Ça m’a ouvert beaucoup d’horizons et des portes en garnissant mon carnet d’adresses. J’ai aussi fait le tour du monde. Les chansons comme « Terminus », « Love story », « Follow me »,… ça été une belle histoire.

 

Dans cet opus, vous avez rendu hommage à Koffi Olomide, Fally Ipupa et Ferre Gola à travers une chanson chacun. C’était quoi les motivations ?

Je voulais saluer toutes ces belles voix de la musique congolaise. La plupart d’artistes ont toujours l’habitude de rendre hommage aux anciens chanteurs décédés et oublient que nous évoluons ensemble avec des légendes vivantes. J’avais fait ce choix sur base des artistes que j’écoute les plus.

Koffi est de l’ancienne génération. J’ai vraiment grandi avec sa musique à travers mon père. Fally et Ferre sont parmi les artistes de la jeune génération qui ont des belles voix.

Les fans peuvent s’attendre à un autre album au cours de l’année 2020 ?

Je voulais sortir mon deuxième album cette année. Malheureusement, la pandémie qui touche la planète ne l’a pas rendu possible pour cette année (2020). Il faut penser à l’année prochaine. En attendant 2021, plusieurs singles arrivent.

 

« Love net », le clip de cette chanson a fait couler beaucoup d’encres et de salives. Pouvez-vous revenir sur ce dossier ?

Dans le clip, des hommes débarquent en talons entrain de danser. Et, les gens n’ont pas l’habitude de voir ces genres de performances. C’était ça un peu le choc pour eux ! Je pense qu’après un moment, l’opinion a finit par comprendre que c’était une “ innovation ”.

A ce jour, comment définissez-vous le style de votre musique ?

Je fais de la rumba urbaine. Parce que tout est basé sur la rumba avec un mélange de mes influences musicales. Là je vois : Hip-hop, RnB et toute cette musique des jeunes.

J’ai fait plusieurs collaborations dans mon album et c’était avec des artistes étrangers. Toutes ces collaborations étaient une richesse et un échange culturel.

Qui est votre modèle dans ce métier ?

Quand j’ai commencé mon modèle était Lara Fabian, une artiste franco-belge. Elle m’a beaucoup inspirée en chantant du slow. Je voulais devenir comme elle. Et dans la rumba, j’ai beaucoup travaillé sur la façon de chanter d’Abeti Masikini qui avait une longueur d’avance sur les autres artistes par rapport à son originalité et aussi Mbilia Bel.

Vivez-vous seulement de la musique où vous avez d’autres occupations ?

Je vis seulement de la musique. C’est mon gagne pain. Avec le temps, j’ai aussi appris à faire à l’américaine. Associer la musique au business, donc du Showbiz. Je suis chanteuse en même temps, je suis aussi dans la mode.

Je vends donc mon image pour des publicités ou je peux me retrouver aussi dans la sphère de la mode. Je veux créer une chose au-delà de la musique. Ça reste un projet que le monde pourra découvrir une autre dimension de ma carrière.

J’ai beaucoup de projets et surprises. Je préfère me taire parce que ma carrière va aller dans une autre dimension comme je venais de le dire. Le moment viendra, nous les sauront tous !

 

Chaque artiste a son parcours. Racontes-nous le vôtre ?

J’ai eu un parcours assez complexe. J’ai commencé la musique toute petite – 3 ans -. A 8 ou 9 ans, j’ai intégré une chorale classique. Puis j’étais sélectionnée parmi les meilleurs choristes de la ville de Kinshasa qui devait participer à un grand concert qui s’est déroulé à Kinshasa au Palais du peuple. Plus tard, ensemble avec les amis du quartier, nous avons créé un groupe du gospel. Les jours passaient et j’avais cette envie là de faire mieux que là où j’étais; donc suivre les traces de mon modèle Laura Fabien.

J’ai commencé avec une musique moralisatrice et puis je suis tombée amoureuse de la rumba, qui, au départ j’ai pensé que c’était un genre musical des vieux.

 

Un mot de la fin

Merci à toute l’équipe d’Eventsrdc.com pour cette interview. Merci aussi aux fans et aux lecteurs. Du lourd arrive ! Continuez à vous protéger !

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ETIENNE KAMBALA