Selon l’IFPI, l’Afrique ne représente que 0,5% du revenu mondial de la musique enregistrée en 2019

Bien qu’elle compte un grand nombre d’artistes talentueux qui dévoilent fréquemment des morceaux qui font bouger l’Afrique et d’autres continents, l’industrie musicale africaine souffre sur le plan structurel.

Selon le récent rapport de la Fédération internationale de l’industrie phonographique – IFPI – en collaboration avec le Syndicat d’édition phonographique – SNEP – informe que sur 100% de revenus mondiaux de la musique enregistrée en 2019, l’Afrique ne représente que 0,5% de part du marché. C’était le cas en 2018, donc aucune évolution.

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Ce chiffre alarmant est tiré de streaming et de téléchargement qui compte 1,1% sur le continent, la vente en physique est de 0,1%. Bien que les œuvres musicales soient utilisées chaque minute en Afrique, les droits voisins ne représentent que 1,5%.

Alors que plusieurs continents multiplient des efforts pour stabiliser leurs revenus musicaux, l’Afrique n’a pas bougé et se pointe à la dernière position (zone rouge) avec un revenu annuel le plus bas au monde.

L’Afrique est derrière l’Océanie avec 2,6% de la part du marché, l’Amérique Latine avec 3,9%, l’Asie avec 23,1%, l’Europe avec 30,8% et les États-Unis d’Amérique plus le Canada avec 39,1%.

« À mon avis, les politiciens africains ne sont pas des visionnaires. Ils ont des informations sur les autres continents, mai ne veulent pas se ressaisir. Le mauvais positionnement de l’Afrique est voulu par les dirigeants africains. C’est quoi l’Union africaine ? C’est quoi le social en Afrique ? Quel est le taux de chômage en Afrique ? Quelle est la place des vrais cerveaux africains ? L’internet en Afrique en ce 21ième siècle ? Toutes ces questions sont connus par les Chefs d’État et gouvernements africains, mais … », a dit Cinardo Kivuila, Directeur général de Médias Business Congo – MBC-.

ETIENNE KAMBALA