Nommé Président du conseil d’administration de l’Agence congolaise de presse – ACP – depuis le samedi 3 septembre 2022, Tharcisse Kasongo Mwema Yamba Yamba n’est plus Porte-parole du Président rd-congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Son poste est désormais vacant et plusieurs rd-congolais souhaitent le remplacer.
Parmi les noms qui circulent dans les bureaux et salons privés de la capitale rd-congolaise, il y a ceux de Thierry Monsenepwo et Zacharie Bababaswe. Voulant toujours être ou travailler aux côtés du Président rd-congolais, l’un d’eux pourrait bien devenir la voix officielle de Félix Tshisekedi si seulement si il remplissait les critères de sélection ou comprenait les vrais rôles d’un Porte-parole.
Selon l’écrivain écrivain et enseignant rd-congolais Jean-Paul Mbuya Mafwala, c’est une fonction hautement sensible. De fait, un porte-parole peut soit apaiser une tension soit envenimer une situation avec ses propos. Ce qui en fait une fonction stratégique. Cependant, les contours de ce rôle sont encore mal définis. On peut, de ce fait, se poser les questions suivantes : Qu’est-ce qu’un porte-parole ? Quel doit-être son profil ? Qui peut mieux jouer ce rôle ? Quelles sont les différentes formes que cette fonction peut prendre dans le sport, dans la politique, dans le business, dans les affaires judiciaires, dans le monde des arts… ? Que peut-il affirmer et que doit-il éviter de dire ? Doit-il informer le public ou défendre sa maison ? La présente monographie tente de répondre à ces questions.
Le rôle d’un Porte-parole : Informer le public ou défendre sa maison ?
La déontologie et l’éthique en journalisme veut à ce que le Porte-parole reste dans son rôle naturel qui est celui d’informer. Or, nous le savons très bien que dans plusieurs zones ou pays de la planète, il est difficile même impossible de voir journaliste ou animateur télé devenu Porte-parole de respecter les normes pour éviter tout dérapage ou toute sanction de la part de l’autorité de régulation ou celle de l’auto-régulation.
Pour la plupart de cas, les PP ne font que défendre leurs maisons, au détriment de la population ou du contribuable congolais.
Qui de Zacharie ou de Thierry mériterait-il ce poste laissé par Tharcisse ?
Ils sont tous connus pour leurs prises de parole en public ou devant un micro et une caméra, mais également pour avoir dirigé respectivement une chaîne de télévision généraliste. Zacharie Bababaswe a créé Direk TV qu’il dirige jusqu’à ce jour. Auparavant, il a œuvré au sein de la Radio télévision nationale congolaise – RTNC – dans la rédaction culture et par la suite, sur Antenne A. Depuis, il se considère comme un spécialiste en sciences de l’information et de la communication.
De son côté, Thierry Monsenepwo a créé Central FM qui durant plusieurs années s’est distinguée par sa programmation avant d’être rachetée par le Vice-Premier Ministre, ministre de l’aménagement du territoire Guy Loando Mboyo. Dès ce jour, il ne gouverne que Central TV présent sur le bouquet Bleu Sat.
Pourquoi Félix Tshisekedi nommerait-il l’un d’eux Porte-parole et non Tina Salama ?
Soucieux de servir la République Démocratique du Congo dans une institution, Thierry Monsenepwo et Zacharie Bababaswe veulent être soit à la Présidence de la République soit au gouvernement national pour « corriger » certaines « erreurs » qu’ils voient de très loin. Or, nous le savons très bien que la communication de manière générale se différencie de la communication institutionnelle qui nécessite le respect de certaines normes. La prise de décision ou de parole ou encore la validation d’un communiqué officiel ou de presse n’est pas seulement l’affaire du professionnel, Porte-Parole du Gouvernement ou Porte-parole du Président de la République, mais également l’affaire du Directeur du cabinet du Président et de quelques conseillers, et du Premier Ministre ou du Secrétaire général du Gouvernement et de quelques conseillers ou Directeur de cabinet du Ministre assumant le rôle du Porte-parole.
Parler ou bien parler ou encore très bien parler en public n’est pas le seul atout pour être utile dans ces instances de haut niveau. Qui doit réellement remplacer Tharcisse Kasongo Mwema Yamba Yamba ? Est-ce son adjointe qui connaît déjà les rouages ou d’autres personnes ou professionnels extérieurs ? Qui doit présenter au Chef de l’État rd-congolais son prochain Porte-parole ? Est-ce pour servir la Rd-Congo ou pour remplir ses poches et se transformer en touriste. PLe lobby se constitue ça et là pour accéder au Palais.
Dans les couloirs du Palais de la Nation, tous les trois noms circulent encore (Tina Salama, Zacharie Bababaswe et Thierry Monsenepwo) et lequel retiendra l’attention de Félix Tshisekedi. Cette nomination interviendrait sûrement au moment inopportun pour combler le vide existant.
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Le Porte-parole informe ou communique ?
Il est connu de tous qu’un Porte-parole n’est qu’un porteur d’un message précis auprès d’une cible ou d’un public venant de son responsable ou de sa hiérarchie ou encore de son organisation. D’où, il est un informateur. Il rend compte.
Le travail d’un Porte-parole se limite là ou peut-il contribuer à l’élaboration de la stratégie de communication de l’organisation où il preste ? Selon les enseignants en sciences de l’information et de la communication, ce dernier peut également élaborer les stratégies de communication si seulement si il en a les compétences.
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S’agissant du remplaçant de Tharcisse Kasongo, il est appelé à avoir une expertise avérée dans les sciences de l’information et de la communication, plutôt que de demeurer dans les généralités ou dans les présomptions. L’histoire nous renseigne que ce poste qui approche le journaliste ou le communicateur près de la personne du Président n’est pas une affaire de matuvisme ou de vedettariat. Ce dernier est tenu au secret professionnel et au réserve. Il est donc la bouche officielle du Président de la République. Ce poste correspond au profil de l’un de trois. Qui de Zacharie Bababaswe, Tina Salama et Thierry Monsenepwo serait-il nommé ?
DANNY KABANGA